Colloque sur la gestion des ressources naturelles en particulier dans les écosystèmes de mangrove, Lomé, Togo

Uni4Coop, le consortium des ONG universitaires francophones regroupant ECLOSIO, FUCID, Louvain Coopération et ULB-Coopération, en collaboration avec l’Université de Lomé et l’entreprise sociale Kinomé, organise à Lomé (Togo) du 19 au 22 février 2019 un colloque multi-acteurs sur la gestion des ressources naturelles dans les écosystèmes de mangroves.

Ce colloque est organisé dans le cadre d’un projet (Expertise universitaire – Mangroves, EU-M) de capitalisation et de diffusion d’expériences et d’expertises autour des bonnes pratiques de gestion durable des ressources naturelles dans les territoires de mangroves.

Ce projet bénéficie du soutien de la Région Wallonne et de l’appui technique de l’Agence Wallonne pour l’Air et le Climat (AWAC). Les zones concernées sont Madagascar, le Bénin, le Togo et le Sénégal et sont étendues à des collectifs d’acteurs (ONG locales, universitaires…) issus d’une dizaine de pays alentour.

Pourquoi un colloque à l’interface entre science et pratique de terrain ?

Nos partenaires du collectif 5 deltas (Sénégal, Gambie, Guinée), du collectif des deltas du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana) et du réseau Mihari (Madagascar), se rencontrent et échangent leurs expériences sur la gestion communautaire des mangroves en partenariat.

Ces différentes rencontres ont confirmé le besoin d’intégrer le corps académique dans le développement d’initiatives de préservation et de valorisation des mangroves et ont permis de soulever les questions suivantes :

  • Y-a-t-il réellement une régénération des ressources naturelles dans les espaces reboisés ?
  • Comment allons-nous mesurer le taux de régénération ou de renouvellement de ces ressources ?
  • Les zones de mangroves reconstituées contribuent-elles à la séquestration de carbone ?
  • Comment peut-on évaluer l’effort de séquestration annuelle de carbone ?
    Les ressources prélevées des zones de réserve participent-elles à l’amélioration des conditions de vie des populations locales ?
  • Les zones des mangroves concernées par les différents projets étant des réserves de biosphère, comment la science peut nous aider à mettre en place des méthodes d’utilisation durable des ressources ?

Les interrogations soulevées pas les acteurs du développement font l’objet de ce rendez-vous entre les académiques et les professionnels du développement et de la conservation.

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